27/10/15 : de Peñas Blancas à l'estuaire Pedros Ramos

Publié le par FDT

A la sortie du Costa Rica, nous réglons une taxe de 7$ par personne à une borne automatique ultra moderne qui enregistre également chacun de nos passeports.

En entrant au Nicaragua, nous payons une taxe touristique de 10$ par personne mais là, pas de borne automatique, tout est fait manuellement et prend un temps considérable...

Tout comme le passage à la douane pour le camping-car : un policier doit d'abord inspecter le camping-car (il nous signe le papier sans aucune inspection...) puis un douanier (qui effectue un rapide coup d’œil...) pour commencer enfin la paperasse... Mais un problème informatique des douanes nous fait encore patienter ¾ d'heure … pour enfin passer le camping-car à la fumigation. Un total de 3 heures pour toutes ces formalités !

Le Nicaragua est un pays de 130 000 km2 (plus de 2 fois le Costa Rica) et 6,23 millions d'habitants. Capitale, Managua, et sa monnaie, le córdoba (1 euro = 30 córdobas).

C'est un des pays les plus pauvres d'Amérique latine avec un taux de pauvreté de la population à 42% et un PIB à moins de 2 000 $ par habitant !

Comme ses voisins, il se situe sur l'une des principales artères du trafic de cocaïne entre Amérique du sud et Amérique du nord.

Le pays est considéré comme le plus sûr d'Amérique centrale pour les voyageurs.

Nous entrons au Nicaragua par le sud du pays, près de la côte Pacifique, par la route des volcans, le long du lac Nicaragua.

Le Nicaragua se situe sur ce qu'on appelle « El cinturón de fuego del Pacífico », la ceinture de feu du Pacifique. Nous longeons cette ceinture depuis la Patagonie...

Au Nicaragua, elle se caractérise par 15 volcans dont 6 en activité, situés parallèlement à la côte Pacifique.

Entre la frontière et Rivas, nous traversons une zone de production bovine avec de grosses haciendas et le plus grand parc éolien du pays le long du lac Nicaragua.

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Nous passons San Juan del Sur, agréable ville touristique au bord du Pacifique, à la recherche d'une plage où passer la nuit...et observer des tortues.

Sur ce secteur, de nombreuses plages sont inaccessibles car la chasse gardée d'hôtels et centres touristiques.

En questionnant les locaux, nous nous rendons finalement à la playa Remosa. Là, nous discutons avec les jeunes du bar de la plage sur la possibilité de voir des tortues. Ils nous indiquent que 2 à 3 tortues viennent ici chaque nuit et, en discutant, ils en arrivent à nous proposer d'acheter des œufs de tortues... Bon, on a compris, ici encore, les œufs sont recherchés...

Heureusement, plus au sud, une réserve écologique protège quelques kilomètres de plage.

Certainement sensibles aux enfants, les jeunes proposent de venir frapper au camping-car s'ils aperçoivent une tortue...

Effectivement, vers 21 heures, ils viennent nous chercher pour nous montrer une tortue en train de repartir à la mer, nous indiquant qu'elle n'avait pas pondu d’œufs (info ou intox???)...

C'est une tortue Palasma de 80 cm environ, fréquente sur ces côtes.

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Le lendemain, nous trouvons une usine de gaz Tropigas à Rivas pour recharger nos bouteilles.

C'est dans cette usine que sont rechargées les bouteilles de gaz de 15 kg qui sont ensuite acheminées dans les villes et villages alentours par camion. Recharger directement la bouteille d'un particulier n'est pas chose habituelle, donc nous devons préalablement au remplissage nous rendre à la banque de l'entreprise Petrogas, à Rivas, pour régler le montant de l'achat de gaz.

Nous avons acheté depuis notre arrivée en Amérique des raccords gaz dans les ferreterías (genre de quincaillerie) des divers pays, ce qui nous a toujours permis de recharger nos bouteilles de gaz françaises.

Nous décidons de prendre à San Jorge un ferry, pour rejoindre l'île d'Omotepe sur le lac Nicaragua. Le lac Nicaragua, Gran Lago de Nicaragua, appelé aussi Lago Cocibolca, avec ses 8300 km2 est aussi vaste que le lac Titicaca.

Sur l'île, se trouvent 2 volcans, à l'est Maderas à 1394 m toujours en activité et Concepción à l'est, dormant.

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Après une heure de navigation sur un lac calme, nous abordons l'île par l'ouest à Moyogalpa, face au volcan Concepción.

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Nous débarquons en fin de journée sur l'île, le soleil se couche à 17H30.

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Sur tout le pourtour du lac, des «lavanderías flottantes», les femmes de l'île y lavent leur linge.

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Nous nous renseignons pour bivouaquer et arrivons finalement à la nuit à Punta Jesús María.

La Punta Jesús María a bénéficié de fonds européens, dans le cadre d'un programme de développement économique local à travers l'activité touristique, sur la route des volcans.

Un bureau d'information touristique, des sanitaires et des cabanes de restauration ont été construits pour accueillir les visiteurs.

La responsable du lieu dépendant de la municipalité de Moyogalpa, nous explique que les installations ont été inaugurées quelques jours auparavant et que nous sommes les premiers visiteurs étrangers, européens en plus...

Aussi nous autorise t-elle à bivouaquer gracieusement sur la plage du lac, ce qui ne sera plus possible dans l'avenir, un parking ayant été aménagé à l'entrée de la zone dorénavant payante pour les touristes nationaux et étrangers.

L'Union Européenne finance sur 4 ans diverses installations touristiques, signalétiques et informations touristiques, le long de la route principale est/ouest du Nicaragua, englobant les

volcans, les villes coloniales et certains sites de la côte Pacifique.

C'est la «Ruta colonial y de los volcanes», 200 000 euros sont alloués à chaque site pour ces investissements.

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Nous découvrons la Punta Jesús María, une langue de sable sauvage.

A l'aube, les pêcheurs dans leur petite embarcation déroulent depuis le large jusqu'à la berge un grand filet, à l'intérieur duquel ils pêchent les poissons avec un filet hélicoïdal ...en rapprochant progressivement leur grand filet de la berge.

A cet endroit, le lac est peu profond sur plusieurs dizaines de mètres.

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Nous profitons pendant 3 jours de cet endroit magnifique et reposant.

Au programme, évaluations de l'école++ et baignades dans les eaux chaudes du lac.

A force d'écumer les eaux des océans et des lacs depuis quelques mois, je collectionne les paires de lunettes trouvées par les enfants dans l'eau. Aujourd'hui, c'est une bonne pêche pour Louis.

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Effectivement Patrick, les enfants pourront postuler chez Pinder à leur retour...

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Nous partons à la découverte de l'île, plutôt pauvre. Comme en Bolivie, les cochons et les poules envahissent les routes...On est ici sur de l'agriculture essentiellement vivrière. Seules quelques bananes sont vendues en dehors de l'île. On utilise comme moyen de transport les chevaux, charrettes, vélos, quelques motos et les anciens bus US pour les transports collectifs.

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La route traverse la seule piste d'aviation de l'île, que nous avions aperçue en arrivant en bateau.

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Nous quittons l'île le 31 octobre par un ferry depuis San José del Sur, parmi les camions de bananes.

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Nous passons la nuit sur la plage de San José del Sur puis recherchons le lendemain un accès internet pour l'envoi des évaluations de l'école++. Au Nicaragua, les places des villes et villages sont équipées d'un accès wifi libre, « parque wifi », où l'on peut envoyer et réceptionner nos messages. Cependant, l'accès est trop lent pour renvoyer les évaluations sur le site du cned, mettre à jour le blog ou skyper.

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Nous poursuivons notre route vers Granada, surnommée «la Gran Sultana» ou «la novia del Gran Lago», une superbe ville coloniale datant de 1524, au bord du lac.

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A midi, repas local sur la place du village, un seul plat au choix dont on n'a pas retenu le nom...

Dans une feuille de bananier, viande de porc marinée et cuite, yucca cuit (manioc) et verduras (carottes/choux), arrosé d'un jus de fruit. Surprenant au départ, mais finalement très bon !

Le prix des desayunos (repas du midi) au Nicaragua est comparable à la Bolivie, de l'ordre de 2 euros.

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Nous déposons notre linge dans une des nombreuses lavanderías de cette ville touristique. Depuis notre arrivée en Amérique, nous payons entre 1,20 E et 1,80 E le kilo de linge lavé, séché et plié.

Sur les conseils de Maud et Frédéric, un couple de français vivant au Nicaragua depuis 15 ans, nous partons à Catarina, village connu pour ses poteries et ses viveros (pépinières d'arbustes et de fleurs), surplombant la laguna Apoyo.

Nous bivouaquons sur les hauteurs de la ville avec une superbe vue sur la laguna Apoyo, le volcan Monbacho et au loin le lac Nicaragua.

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Nous continuons sur la «Ruta colonial y de los volcanes», jalonnée de drapeau de l'Union Européenne.

Le réseau routier principal est en très bon état et sans péage. Les stations-services, souvent Puma ou Uno, proposent du diesel de qualité, avec additif.

Nous passons la nuit dans le Parc National du volcan Masaya, où se trouve le volcan Nindiri, un des 6 volcans en activité au Nicaragua, à 600 mètres d'altitude.

Des chocoyos (perroquets verts) vivent dans les parois du cratère du volcan, au milieu des gaz toxiques, un lieu idéal pour se protéger de leurs prédateurs.

En montant vers le volcan, nous longeons la coulée de lave de la dernière irruption de 1772.

L'accès au bord du cratère en activité est impressionnant.

Jusqu'en 2012, on pouvait grimper jusqu'à la croix, Cruz de Bobadilla, (installée par le moine Francisco de Bobadilla en 1529) mais l'explosion de pierres de 2012 a fragilisé l'escalier d'accès et le piton rocheux.

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Nous partons pour 2h30 de balade autour du volcan Masaya, offrant une vue dominante sur le volcan Nindiri.

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Nous quittons le Parque Nacional Masaya, traversons la capitale du pays, pour rejoindre la côte Pacifique.

En traversant le village de León, des policiers en voiture « tricycle » (véhicule courant au Nicaragua, comme au Pérou) proposent de nous guider pour rejoindre la route de la côte...

Après un passage par Las Peñitas où nous ne parvenons pas à stationner à proximité de la plage, nous bivouaquons finalement à Paneloya, au bout d'une impasse, au bord de la plage, bercés par les vagues de l'océan. Splendide...

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Après une matinée école++, nous partons visiter la ville coloniale de León, datant de 1610.

Charmante (mais toutefois pas autant que Granada), nous parcourons León et ses superbes églises sous 32°...

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Une pause gourmande à la Panadería francesa Pan y Paz...pour déguster de délicieux gâteaux, chocolatines, jus de fruits frais... à des prix français aussi, donc on ne s'y retrouve qu'entre touristes étrangers, les locaux n'ayant pas les moyens d'y acheter.

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Nous bivouaquons sur la plage Asentillo sur la côte Pacifique.

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Nous espérons apercevoir le soir des tortues.

Peine perdue...nous ne voyons que des nicaraguayens, postés tous les 50 mètres le long de la plage, à attendre les tortues pour leur voler les œufs...

De temps en temps, le faisceau lumineux d'une lampe scrute l'eau...

Les enfants sont choqués par ce spectacle... Ces tortues sont protégées au Nicaragua mais les autorités ferment les yeux.

On réalise vraiment en voyageant dans ces pays que la protection de l'environnement est une préoccupation des pays développés, des populations au « ventre plein ».

Ici, nécessité alimentaire fait loi.

Il faudrait passer au préalable par différentes étapes : fournir le minimum alimentaire à ces populations, ce qui limiterait aussi le travail des enfants qui, tous éduqués, pourraient enfin intégrer la protection de l'environnement comme primordial pour leur avenir. Si on ne satisfait pas au préalables les besoins vitaux, cela ne sert à rien...Maslow nous l'avait bien expliqué...

Nous partons le lendemain vers l'aire protégée de l'estuaire Padre Ramos, toujours sur la «Ruta colonial y de los volcanes».

Là encore, quel décalage...

On découvre de récentes poubelles de tri « plastique/verre » en modèle réduit et financées par l'Union Européenne, au bord de routes jonchées de déchets... De belles idées de fonctionnaires bruxellois !!!

Au Nicaragua, le ramassage des déchets n'est assuré que dans les lieux touristiques, le reste du pays est une déchetterie à ciel ouvert. On est très loin du recyclage...Mais que ferions-nous, en France, si aucun service n'assurait la collecte de nos déchets ?

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Intrigués par une banderole devant une entreprise d'élevage de crevettes, nous nous arrêtons pour plus de renseignements.

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Cette entreprise finance depuis 2007 un programme de conservation des tortues marines, essentiellement des tortues Palasma et Carey sur cette côte.

A chaque saison de ponte, l'entreprise achète à la population locale les œufs de tortues au tarif de 60 córdobas la douzaine (environ 2 euros), le « prix de marché », et les fait éclore.

Ainsi, chaque année, environ 5 000 tortues sont lâchées dans le Pacifique.

Ces œufs, s'ils n'avaient pas été achetés par cette entreprise, auraient été consommés par la population. L'entreprise mène également des actions, chaque année en novembre, auprès des écoles locales.

Publié dans Carnet de voyage

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Sympa la matinée d'école face mer! <br /> Les photos sont magnifiques