22/09/2015 : de Ciudad de Panamá à Guabito
Le 22 septembre, nous quittons notre confortable appartement de Bocagrande à Cartagena.
Nous nous entassons avec nos sacs dans un taxi, un Kia Picanto... Pied au plancher, conduite typique des taxis latinos, nous rejoignons l'aéroport de Cartagena.
Un passage par l'aérogare ultra moderne avant de nous envoler avec la compagnie panaméenne CopaAirlines vers la capitale du Panamá, Panamá, appelée aussi Ciudad de Panamá ou Panamá City.
Arrivés en vue de Panamá, nous sommes impressionnés par le nombres de cargos attendant de franchir le Canal. Vu du ciel, ça ressemble à un débarquement... un « Dday » version Pacifique.
A l'aéroport de Panamá, ultra moderne également, des taxis proposent de nous amener à la ville de Panamá, à 7 kms, moyennant 10$ par personne... On est très loin des prix colombiens !
Bienvenue au Panamá, pays de transit, de négoce et de service, fortement américanisé.
Nous passons par le point « infos touristiques » de l'aérogare : nous tombons sur une personne plutôt désagréable qui nous donne pour tout renseignement qu'un petit fascicule sur le Panamá...
Finalement, nous préférons louer une voiture et partir à Colón sur la côte Atlantique à 90 km, repérer les lieux avant l'arrivée du cargo, et peut-être y séjourner jusque là.
Nous savons déjà que le cargo sur lequel se trouve le camping-car aura 2 jours de retard, arrivée prévue à Colón, le 25 septembre.
La monnaie ici, c'est le Balboa en parité fixe avec le dollar US, ce qui assure une certaine stabilité à l'économie mais rend la vie souvent chère pour la population, comme nous l'avions déjà remarqué en Equateur. Les billets sont uniquement en dollars US mais les pièces en balboas ou bien en dollars et cents US.
Le Panamá est un petit pays, 75 000 km2 pour 4 millions d'habitants dont 10% d'origine chinoise (que l'on retrouve souvent dans les commerces alimentaires).
Le Panamá tire pleinement profit sa situation géographique stratégique entre les 2 Amériques, de l'activité de son canal et de ses ports et de son économie « dollarisée ». L'économie tourne à plein régime avec un quasi plein emploi.
Cette bonne santé financière se retrouve dans les supermarchés avec une offre variée de produits à l'image des magasins européens (et de leurs prix...), une majorité de produits alimentaires provenant des USA. La zone de production agricole est restreinte, coincée entre la côte et la cordillère centrale. On trouve des fruits mais peu diversifiés, essentiellement bananes, pastèques et ananas mais on retrouve du « vrai pain ».
Le carburant toujours en gallons reste bon marché à 0,50 E le litre et les voitures nombreuses sur les routes.
Côté wifi, pas de problème, le gouvernement a mis en place un accès libre dans chaque ville et village, « Internet para todos ».
Arrivés à Colón, nous découvrons une ville totalement décrépie, de nombreux bâtiments en ruine où s'entasse une population très pauvre. Nous apprenons que la sécurité n'est pas garantie ici pour les touristes. Nous effectuons donc un repérage des installations portuaires avant de rejoindre Panamá. Nous apprenons que la ville de Colón doit faire l'objet dans quelques mois d'un véritable lifting avec une destruction et reconstruction quasi totale de la ville.
La zone portuaire gigantesque est la deuxième plate-forme de redistribution de biens de consommation au monde.
Nous rejoignons donc la capitale, Panamá, sans grand charme, ses quartiers modernes aux buildings toujours plus hauts, côtoyant des quartiers très pauvres. Les rocades, corridor norte et corridor sur, ultra modernes, sont à péage 100% automatisé, le système Panapass. Les plaques des véhicules sont numérotées uniquement à l'arrière, à l'avant selon le goût de chacun !
Après une première nuit dans un hôtel particulièrement moche, nous trouvons un agréable hostal, genre auberge de jeunesse, très coloré et accueillant : hamacs, TV, wifi, petit déj délicieux, une cuisine pour préparer nos repas...d'excellentes conditions pour travailler l'école++...
Le 25 septembre, nous louons une voiture (encore une Kia Picanto...très populaire dans ces pays) pour rejoindre Colón. Un espace restreint mais qui n'empêche pas les enfants de s'assoupir...
A l'entrée de Colón, nous souscrivons une assurance d'un mois pour le camping-car.
Arrivés sur la zone portuaire, nous apercevons avec soulagement sur le parking des Roro (cargo transportant des véhicules) notre camping-car.
Et là commence une véritable chasse au trésor...
Récupération du BOL (bill of landing) chez l'agent maritime de SCLine, tampon de la douane sur le BOL, autorisation d'entrée du véhicule sur le territoire du Panama délivrée par un autre bureau de douane, paiement des frais de gestion portuaire à l'administration du port, tampon du service de fumigation, autorisation d'importation du véhicule par la douane …
Chaque tampon ou signature récupéré dans un service, comme un précieux sésame, permet de se rendre au bureau suivant pour aboutir enfin... 4 heures plus tard...au camping-car.
Moyennant 200$, un intermédiaire aurait pu nous guider dans toutes ces démarches mais notre présence en tant que propriétaire du véhicule, aurait quand même été indispensable donc on n'aurait pas gagner énormément de temps .
Nous retrouvons avec plaisir notre camping-car, en parfait état et complet.
On the road again...Que l'aventure continue !
Nous quittons le port en fin d'après-midi après avoir restitué notre voiture de location.
Nous longeons vers le sud une côte sauvage, au sable noir et aux arbres plongeant dans l'eau.
Ici les anciens « US school bus » assurent les transports en commun locaux.
Nous arrivons en soirée à Portobelo, un petit port comme figé dans le temps avec son fort duXVIIe, construit à l'époque par la Couronne d'Espagne pour protéger son commerce entre l'Amérique et l'Espagne
Nous stationnons dans le village pour bénéficier au soir de l'éclairage public et remettre en ordre le camping-car : remise en place du coffre arrière, des vélos, rangement intérieur...ce qui nous prend 4 heures avec l'aide des enfants.
Le lendemain, nous reprenons la route de Colón pour nous rendre aux écluses de Gatún, porte d'entrée dans le canal du Panamá côté Atlantique.
Ces écluses, beaucoup moins touristiques que celles de Miraflores (près de la ville de Panamá, côté Pacifique), nous permettent d'observer au plus près l'activité du canal.
Un peu d'histoire...Après les déboires techniques et financiers des français menés par Ferdinand de Lesseps, les américains ont repris la construction du canal pour aboutir à son inauguration en 1914.
Conformément à un traité signé en 1977 entre les USA et le Panamá, l'administration et la gestion du canal est revenue au Panamá le 1er janvier 2000.
Le canal, long de 80 km, fonctionne au moyen d'un système de 3 ensembles d'écluses de 2 voies chacune, qui servent comme des ascenseurs d'eau qui soulèvent les navires au niveau du lac Gatún, à 26 mètres au-dessus de la mer, pour permettre le passage de la cordillère centrale et après les baisser au niveau de la mer.
100 millions de litres d'eau sont nécessaires à chaque passage et puisés dans le lac Gatún (60% de l'eau utilisée pourra être réutilisée avec les nouvelles écluses)
En moyenne, 35 bateaux y transitent chaque jour pour un coût moyen du passage de 150 000 $ (10 fois moins cher que si les bateaux devaient faire le tour par le sud...), 8 heures sont nécessaires pour traverser le canal, fonctionnant 24 heures sur 24.
Les plus nombreux à transiter sont les porte-containers, puis les navires à grains et les pétroliers.
Les USA sont les premiers utilisateurs du canal.
Pour transiter, les navires (appelés « flotte Panamax ») ne doivent pas dépasser 294 m de long, 32 m de large et 13 m de tirant d'eau.
En 2010, a transité dans le canal le millionième bateau.
200 bateaux de croisière y passent chaque année.
En 2007, les travaux d'agrandissement du canal ont commencé pour doubler la capacité de la voie. L'inauguration de cette nouvelle voie, prévue initialement en 2014 pour le centenaire du canal, est reportée à 2017 suite aux difficultés du chantier.
Des navires de plus grand tonnage (on parle de flotte « Pospanamax »), 366 m de long, 49 m de large et 18 m de tirant d'eau, pourront circuler.
Par comparaison, l'Egypte vient de réaliser en une année (août 2014/août 2015), un temps record, le doublement du Canal de Suez, à l'origine à un seul sens. Mais le canal de Suez ne comporte pas d'écluses ce qui facilite grandement les travaux. Le canal de Suez a souvent été cité comme responsable de l'installation de nouvelles espèces végétales ou animales souvent invasives en Méditerranée à la différence du Canal de Panamá dont le lac d'eau douce de Gatún crée une barrière naturelle au transit des espèces.
Nous restons 3 heures au mirador de Gatún, à observer le passage de ces monstres des mers. Fascinant...
A ce moment-là, les écluses fonctionnent dans un seul sens.
Nous sommes surpris de constater que tous ces navires rentrent tout juste en longueur et en largeur dans les écluses quand nous apprenons qu'ils ont en fait été construits sur mesure pour passer le canal de Panamá ! C'est ce qu'on appelle la flotte « Panamax », bientôt suivie de la « Pospanamax ».
Les navires sont guidés pour le passages des écluses par des locomotives électriques.
Photo 1:arrivée d'un bateau du lac de Gatún et entrée dans la première des 3 écluses.
Photo 2 : baisse du niveau de l'eau dans l'écluse et passage du bateau.
Ouverture des doubles portes de l'écluses qui sont d'origine et datent de 1903, puis passage du navire.
Restent ensuite 2 autres écluses à franchir avant de sortir sur la mer des Caraïbes.
Nous reprenons notre route en fin de journée pour une halte de nuit dans le quartier Amador de Panamá, devant le yacht club Balboa.
Au matin, nous découvrons le Pont des Amériques, premier pont à usage public construit sur le canal en 1962.
Il fait encore très chaud au Panamá, pays orienté nord/sud et situé en dessous de la latitude de Cartagena : ceci explique cela...
Une première halte à Punta Chame, une plage très sauvage, 200 km au sud de Panamá.
Un bémol : la plage de Punta Chame est jonchée à certains endroits de déchets, fonction des courants.
En effet, de récents orages ont généré de fortes crues des ríos. Les ríos servent souvent de dépotoir à ordures dans les villages et les fortes crues, en nettoyant les bords des ríos, amènent tous ces déchets à la mer...
Un lieu idéal pour nos « Robinson »...
Au bord de la plage, les hirondelles se regroupent sur des fils, pour migrer certainement.
Un endroit parfait pour cuisiner au feu de bois. Ce soir, pollo y frijoles au menu...
En effet, nous avions vidé notre dernière bouteille de gaz à Cartegena et ne l'avions pas remplie de nouveau car le gaz était interdit sur le cargo Cartagena/Panamá.
Et nous n'avons toujours pas trouvé au Panamá d'usines de gaz pour les recharger. Nous gérons donc le frais avec des poches de glaçons et pour la cuisine, c'est salade ou bien salade et repas chaud quand nous pouvons faire un feu !
Nous bivouaquons au plus près de la plage où l'on découvre un parc de conservation de tortues marines, un « vivero ».
Nous apprenons des 2 responsables du parc que cette opération est financée par la fondation d'une banque panaméenne, Banistmo, pour protéger les tortues marines. En effet, leurs œufs sont récupérés par la population locale, souvent pour les vendre (entre nécessité alimentaire et tradition...). Mais ils sont également mangés par les chiens errants qui guettent le soir l'arrivée des tortues.
Nous découvrons que les hommes et les chiens sont les 2 principaux prédateurs de la tortue !
La fondation travaille « à la source », par des actions auprès des jeunes enfants dans les écoles pour les sensibiliser à la protection des tortues. Tous les 2 mois, une journée « nettoyage des plages » est également organisée par la fondation avec l'aide des villageois, essentiellement pêcheurs.
Les 2 membres de la fondation proposent aux enfants de mettre immédiatement à l'eau des tortues tout juste sorties du nid...
Un moment magique...
Il faut déposer les tortues à 5 mètres environ de l'eau pour qu'elles regagnent elle-même la mer, mémorisant ainsi la plage en vue de leur retour pour pondre dans quelques années.
C'est incroyable de les voir partir instinctivement en direction de l'eau...
Les coquilles des oeufs mangés par les chiens...
Cette plage est un lieu de reproduction de tortues marines, de l'espèce Lora,entre juin et décembre. Chaque tortue pond environ 80 œufs, 70% écloront.
La tortue Lora est une « petite » tortue marine qui pèse en moyenne 50 kg, comparé aux 240 kg de la tortue Baula par exemple...
La tortue Lora met 20 minutes environ pour sortir de l'eau, creuser son nid, pondre ses œufs, le recouvrir de sable puis repartir dans l'eau, ce qui est extrêmement rapide pour une tortue et la rend difficile à observer.
Au bout de 45/46 jours, les œufs écloront et les petites tortues rejoindront la surface du sable pour partir à la mer.
Mais 1 seule tortue sur 1000 parviendra à l'âge adulte et viendra se reproduire sur la plage où elle est née...
Chaque nuit, au moment de la marée haute, ces 2 personnes arpentent la plage pendant 3 à 5 heures pour guetter les tortues ou leurs traces afin de trouver les œufs et les mettre à l'abri dans leur parc. Ils ont récupéré l'année dernière entre juin et septembre 5000 œufs et en sont déjà aujourd'hui à fin septembre à 6000.
Ils nous proposent de patrouiller cette nuit avec eux, de 2 à 5 heures du matin.
La soirée commence par une splendide éclipse de lune entre 20 heures et minuit...
Puis nous voilà partis à 2 heures à la « chasse » aux tortues.
Sur 2 km de plage, nous découvrons 2 nids déjà « ouverts » : un nid dont les œufs ont été mangés par les chiens, un autre nid délicatement ouvert par la main de l'homme pour y extraire les précieux œufs...
Nous trouvons enfin 2 nids dont nous récupérons les œufs que les enfants déposeront délicatement dans un nouveau nid, dans le parc.
Les enfants ont également le plaisir de remettre à l'eau 68 tortues, qui viennent de sortir de leur œuf. Elles sont au préalable comptées, mesurées et pesées (16 grammes en moyenne).
Nous passons 2 jours sur cette plage, rythmés par les tortues...et repartons avec une documentation complète sur toutes les espèces de tortues marines et de superbes images dans la tête...
Nous poursuivons vers le sud.
A Santa Clara, il nous est impossible de stationner tant les propriétés privées ont « privatisé » les accès aux plages, comme souvent au Panamá.
A Playa Blanca, nous dénichons enfin un bivouac sur une magnifique plage de sable blanc en cours de bétonnage : au Panamá, on construit partout en hauteur, aussi bien dans les villes qu'en bord de mer.
Derrière nous, un immeuble de 20 étages est en cours de construction...
L'eau est calme, claire et chaude à souhait...
Le lendemain, retour sur la Panaméricaine, où nous trouvons enfin une usine de gaz, Panagas, pour recharger nos 2 bouteilles françaises, à l'aide d'un de nos raccords. Ici, le gaz coûte 0,42 $ la libra soit 21 $ pour nos 2 bouteilles. La libra correspond à 454 grammes, c'est l'unité de poids utilisée aussi bien pour les fruits, que pour la viande ou les produits en sachet comme le riz par exemple.
Nous poursuivons sur la Panaméricaine, certes gratuite, mais en mauvais état, avec de nombreux nids de poule.
Nous pénétrons dans la péninsule d' Azuero avec une première halte au bord de la plage du village de pêcheurs de Pocrí.
Nous assistons en soirée au retour des pêcheurs.
Ici, on ne pêche que du gros, notamment ces énormes poissons de couleur rouge (ils peuvent peser jusqu'à 120 kg...), les « chernas » de la famille des mérous. Ces poissons partent pour le marché nord américain.
Les grossistes en poisson commandent chaque semaine une quantité de poissons aux pêcheurs, leur fournissent le carburant, les appâts (des sardines) et la glace. Les pêcheurs n'ont donc pas d'argent à avancer mais sont totalement dépendants de ces acheteurs...En fin de semaine, quand ils viennent récupérer leur livraison, ils déduisent du prix payé au pêcheur le coûts des entrants.
La zone est extrêmement poissonneuse mais la pêche très réglementée.
Nous trouvons un pêcheur à son compte et lui achetons quelques spécimens, de la famille du thon.
Un acheteur de poisson de Panamá, qui nous a expliqué tout ce fonctionnement, propose même de nettoyer nos poissons...puis direct sur le barbecue de plage où nous faisons également cuire le riz et le pain. Suite à nos quelques jours sans gaz, nous nous sommes habitués à cuisiner au feu de bois, d'autant plus que ça évite de chauffer le camping-car, par les 33° ambiants !
Dans la série « un jour, une plage », nous voilà le lendemain à la Playa El Arenal. L'eau extrêmement claire permet de voir de gros poissons transparents. On pêche ici les mêmes poissons que sur le port précédent.
Le lendemain, direction la Playa El Toro à Pedasí, sauvage et magnifique, aux eaux limpides et chaudes.
Le soir, nous partons lampe de poche en main pour une balade de 2 heures, dans l'espoir d'apercevoir des tortues... Nous ne sommes pas les seuls à rechercher les tortues et, ici, les autorités ferment les yeux...
A défaut de tortues, nous observons de beaux spécimens de crabes et bernard-l'ermites.
Nous rencontrons un français installé depuis quelques années au Panamá qui nous indique qu'il est très facile de s'installer dans le pays pour y vivre, y acheter sa maison ou créer son entreprise, de nombreux européens sont installés dans cette région. La stabilité de la monnaie attire également les étrangers.
Après cette agréable pause de 3 jours, nous remontons la péninsule.
Dans cette région, Los Santos, essentiellement de production bovine, les pots à lait attendent en bord de route le passage du camion de collecte...
Nous rejoignons la Panaméricaine à El Espino de Santa Rosa. Ici, la route vient d'être refaite et même en cours de doublement. Nous achetons en bord de route un fruit que nous ne connaissons pas, le « mamon chino », un cousin du litchi, en plus juteux.
En fin de journée, nous nous arrêtons une dernière fois sur la côte panaméenne à Las Lajas, une immense plage sans grand charme.
Nous traversons la cordillère centrale, heureux de retrouver un peu de fraîcheur.
Nous croisons de nombreux pick-up chargés de fruits multicolores que nous ne connaissons pas...
Nous apercevons des cueilleurs de ces fruits et nous arrêtons pour en savoir plus.
C'est en fait le fruit d'un palmier, qui s'appelle « pifa ». Il est récolté 2 fois par an, se cuit dans de l'eau chaude salée et se déguste pelé. Nous le testons, il a en fait un goût proche de la châtaigne.
Une nuit sur le mirador du barrage de Fortuna à 1300 mètres, 30 km avant Gualaca.
2 rencontres insolites sur la route : un serpent que nous n'irons pas admirer de plus près...
et un paresseux qui traverse tranquillement la route. Tellement lentement qu'on croirait voir un film au ralenti !
Nous sommes maintenant en vue de la côte caraïbe et de la frontière avec le Costa Rica.
Nous passons la nuit devant le poste frontière de Guabito, au bord du río qui sépare ici le Panamá du Costa Rica.
Nous quittons le Panamá le 8 octobre après 2 semaines passées dans ce pays.
Le fonctionnement du canal nous a particulièrement intéressé.
La péninsule d' Azuero avec ses plages souvent sauvages et ses champs plongeant dans l'eau, offre de superbes paysages. Les Panaméens ne sont pas de prime abord loquaces mais extrêmement chaleureux dès que nous engageons la conversation.
En revanche, le tourisme n'est a priori pas leur priorité (difficile de trouver une documentation touristique...) ni la protection de l'environnement avec un pays particulièrement sale par rapport à son niveau de développement...