08/02/15 : de Curanipe à Santiago
Après Buchupureo, nous entrons dans une grande région de production de délicieuses fraises…
Puis faisons halte au marché de Curanipe pour acheter des reinetas, succulents poissons dont la chair ressemble à de l’espadon, et des salades d’algues et fruits de mer.
Nous passons la nuit au pied d’un rocher du « Santuario de la Naturaleza » à Constitucion. Cet espace protégé, paradis des oiseaux, est une bande de 5 km de côtes.
La route court au dessus de plages de sable gris, séparées par de gigantesques rochers qui portent chacun un nom : « Piedra del leon », « Arcos de los enamorados », « Piedra del obelisco »…
Le Cerro Mutrun domine la ville et son immense usine de Cellulose, l’industrie du bois étant le poumon économique de cette région.
Au nord de Constitucion, nous mettons cap à l’ouest pour rejoindre la région viticole de Lolol et Santa Cruz.
Nous remarquons de nombreuses parcelles de jeunes plants et de gros investissements de captage d’eau pour l’irrigation …
Nous tombons même par hasard sur un "bout de France", le domaine de la famille Lurton ..
C’est également une grande région de production frutière grâce à l’eau des généreux glaciers andins : pêches, brugnons, prunes, kiwis …
Ici, les prunes sèchent en plein air sur de grandes bâches noires.
Séance foot le soir dans le parc de Rancagua …
A partir de San Fernando, nous montons vers Santiago par la mythique Panaméricaine, la Ruta 5 qui traverse le Chili du nord au sud.
Dans l’est de Santiago, au sud de l’Avenida Apoquindo, nous découvrons un paisible quartier, « Las Condes », idéal pour stationner le camping-car pendant notre séjour.
Nous sommes à 5 minutes à pied de la station de métro « Escuela militar » qui nous permet de rejoindre le centre-ville en ¼ d’heure.
Nous apprécions le métro de Santiago et ses stations modernes équipées d’espaces Wifi (Nescafe/Claro), de télévisions et de boutiques.
Nous déambulons pendant 3 jours dans cette ville très animée mais également ordonnée et sûre.
Santiago, située dans une vallée à 500 m d’altitude au pied de la Cordillère des Andes, compte 6 millions d’habitants, soit 1/3 de la population du Chili.
La circulation est fluide dans la capitale ville. Les transports en communs dépassent le nombre de voitures particulières, la moitié des voies de circulation leur sont réservées.
Les différents tremblements de terre ont détruit les plus anciens monuments. Il reste cependant de beaux exemples d’architecture néo classique, souvent d’influence française.
Le palais de la Moneda, résidence des présidents de la République, avec sur l’arrière les statues des présidents
Le bâtiment du Congreso Nacional, mais qui siège depuis 2006 à Valparaiso
Le Tribunal de Justice, siège de la Cour Suprême du Chili
El Correo central (Poste)
La Plaza de Armas, cœur de ville grouillant en fin de journée
Avec ses joueurs d’échecs, caricaturistes, cireurs de chaussures, photographes, prêcheurs …
La Catedral de Santiago, en cours de rénovation
Des rues très animées avec de nombreux artistes
La ville est entourée de cerros, collines qui offrent de larges points de vue.
Nous montons par le funiculaire de 1925 sur le cerro San Cristobal : à son sommet, la « Virgen de la Immaculada Concepcion » visible de toute la ville et le Parque Metropolitano, un des plus grands parcs urbains au monde avec ses 712 hectares.
Au pied du cerro San Cristobal, Bellavista, le quartier des artistes, haut en couleur
Le poète Pablo Neruda y possédait une maison, La Chascona, devenue musée
De nombreux ateliers d’artisanat basé sur les lapis-lazuli, pierres que l’on ne trouve qu’au Chili ou en Afghanistan
Le cerro Santa Lucia dont la fontaine nous rafraîchit par 35° !
Le quartier Lastarria
Une visite au Musée d’Art précolombien
Enfin l’incontournable (!!!) Musée de l’Aéronautique et de l’Espace dans la banlieue de Santiago…
En sortant du Musée, nous tombons sur le garage Ford camion.
Nous en profitons pour leur demander de vérifier la roue avant gauche d’où l’on entend un bruit de ferraille quand on roule sur du ripio.
Après avoir discuté, comme à l’accoutumée, de notre voyage, ils prennent en charge le véhicule et détectent qu’il manque le boulon d’étrier d’un frein, ce qui aurait pu générer des problèmes plus sérieux…
Ils effectuent en suivant la réparation et vérifient l’ensemble des essieux.
Le chef d’atelier refuse que l’on paie la réparation, heureux d’avoir partagé un peu de notre aventure avec lui …
Nous compenserons par « una propina », un pourboire à son mécanicien …
Nous sommes soulagés car nous redoutions d’entamer les routes de Bolivie et du Pérou avec ce bruit.
Après une dernière nuit à Santiago que nous avons adorée, nous traversons la vallée des vins de Casablanca, en direction de Valparaiso