17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera

Publié le par FDT

Après 38 kms sur route « asphaltée », nous parcourons 84 kms sur une route « cailloutée » à 50 kms/h.

Route "cailloutée"Route "cailloutée"

Route "cailloutée"

Puis qui devient « terreuse » et « boueuse » …

17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera
17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera

En Amérique du Sud, les trajets ne se calculent pas en kms mais en heures …

Nous apprécions cependant les suspensions pneumatiques montées par Manu avant le départ…

C’est une suite d’estancias, avec alternance d’ovins (auxquels sont mélangées des autruches…) et de bovins.

17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera
17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera

A proximité de la réserve, nous sommes étonnés de voir sur et au bord de la route des sortes de gros cochons d’Inde, pas sauvages du tout : ce sont des carpinchos.

Carpinchos
Carpinchos

Carpinchos

Arrivés au village dans la réserve, nous nous renseignons pour trouver un guide pour une promenade en barque dans les marais afin d'observer la faune. Un couple de villageois nous propose d’organiser l’excursion pour le lendemain et nous ouvre son jardin pour passer la nuit…

La réserve d’Ibera s’étend sur 12 000 km2, c’est la plus grande réserve d’eau douce d’Amérique du Sud.

Réserve d'IberaRéserve d'IberaRéserve d'Ibera
Réserve d'IberaRéserve d'Ibera

Réserve d'Ibera

Le lendemain à 10H, c’est parti pour l’observation des oiseaux : bigua, chaja, jacana, garcita blanca, federal …

Promenade en lanchaPromenade en lancha
Promenade en lancha

Promenade en lancha

mais surtout l’impressionnant yacaré negro, le caïman …que la barque peut frôler sans qu’il ne bouge… et nous non plus…

Yacaré negro
Yacaré negro
Yacaré negro

Yacaré negro

Nous effectuons ensuite une balade « terrestre » de 3H dans la réserve où nous observons à loisir des ciervos de los pantanos (sorte de cerfs), des carpinchos (herbivores, comme les ragondins) et des singes hurleurs

Ciervos de los pantanos, carpinchos et singes hurleursCiervos de los pantanos, carpinchos et singes hurleurs
Ciervos de los pantanos, carpinchos et singes hurleursCiervos de los pantanos, carpinchos et singes hurleurs

Ciervos de los pantanos, carpinchos et singes hurleurs

Nous ne verrons pas l’anaconda jaune fréquent dans ces marais, mais assez difficile à observer.

Nous repartons en fin d’après-midi vers le nord, en direction de la région « Missiones ».

Nous nous renseignons sur l’état de la route directe vers Posadas, indiquée comme route en terre sur notre carte. Elle nous éviterait un détour de 300 kms.

A 2 reprises, des villageois nous confirment qu’elle est praticable car il n’a pas plus ces derniers jours.

Nous voilà donc partis pour… 140 kms de route en terre, parsemée de chevaux et vaches…

17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera
17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera

Au départ, sur les 5 premiers kms, la route a été nivelée mais ça se dégrade ensuite rapidement. Notre vitesse se réduit à 25 kms/h avec une conduite de genre « rallye en camping-car» … et la pluie arrive…

Au bout de 80 kms, vers 20H, nous sommes embourbés, la route ayant été rendue rapidement impraticable par la pluie.

Réflexion faite, Manu décide de mettre les chaînes (qu’il avait pris par précaution…) pour sortir de là.

Nous n’avons croisé que 2 camions et 2 voitures sur les 80 kms précédents et il n’y a aucun village sur le total des 140 kms, seules quelques estancias (fermes d’élevage) tous les 5 à 10 kms, au fond de longs chemins : la solution ne pourra venir que de nous …

Cependant, ce n’est pas aisé de mettre des chaînes sur les roues d’un camping-car embourbé …

17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera

C’est chose faite au bout de 2H (quelle énergie il donne ce tee-shirt des Voiles, n’est-ce-pas Karine ?)… et nous repartons enfin.

Mais pour peu de temps, car 5 kms après, nous sommes de nouveau embourbés …

Il pleut toujours et la route continue à se dégrader.

Nous envisageons déjà de passer 8 jours là, à attendre que la route sèche… Nous faisons le point sur nos réserves en eau et nourriture…

Nous pourrons largement nous occuper avec les cours du Cned …

Le lendemain matin, nous constatons l’état déplorable de la route

17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera
17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera

Nous apercevons seulement un 4X4 qui passe devant nous en « surfant » sur la boue…

En fin de matinée, nous faisons de grands signes à 3 gauchos à cheval.

C’est le propriétaire d’une estancia proche avec ses 2 fils à qui nous exposons notre problème. Il revient en suivant avec son tracteur pour tirer le camping-car sur environ 500m.

17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera
17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera

Nous sommes de nouveau « désembourbés (pour combien de temps, on ne sait pas…).

Il nous indique que l’état de la route s’améliore ensuite mais que, si on n’arrive pas à passer, on devra attendre environ 2 jours que la route sèche…

Finalement, grâce aux chaînes, nous parvenons à effectuer les 60 derniers kms sur cette route boueuse extrêmement glissante…

17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera
17/09/14 : La réserve naturelle d'Ibera

A l’arrivée à la route asphaltée, nous rencontrons Juan Oscar, très intrigué par les chaînes autour de nos pneus … Juan Oscar est gaucho dans une estancia à 70 kms de là. Il attend la camionnette qui récupère les gauchos pour les amener sur leur lieu de travail. Il travaillera 1 mois d’affilée à l’estancia avant de rentrer 3 jours dans son village puis repartira travailler 1 mois.

Il propose à Grégoire d’essayer une partie de sa tenue de gaucho : chapeau et couteau (fait main).

Quel beau gaucho !

Quel beau gaucho !

De Mercedes à Ibera puis Posadas

Publié dans Carnet de voyage

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