16/09/14 : Adios Gualeguaychu ...
Avant de quitter Gualeguaychu, nous jetons un coup d’œil aux grands hangars métalliques où s’affairent de nombreux adolescents.
Ils nous expliquent qu’ils préparent les chars pour le Carnaval des Jeunes de Gualeguaychu, qui se déroulera le 11 octobre prochain.
C’est étonnant de voir ces adolescents manier ébarbeuses, postes à souder, scies sauteuses… de manière totalement autonome… et fabriquer eux-mêmes la colle à l’extérieur du bâtiment en faisant chauffer de l’eau avec de la farine.
Ils préparent dès le mois de juillet ce carnaval, en accord avec leur école.
Gualeguaychu est connu en Argentine pour son superbe carnaval qui se déroule sur plusieurs week-ends en janvier.
Nous avions à notre arrivée fait le plein d’eau (2 réservoirs pour un total de 180l) à la station service de Gualeguaychu lors d’un achat de carburant.
Nos réservoirs sont de nouveau vides...
Plus qu’une solution aujourd’hui : los bomberos… les pompiers…
Arrivés à la caserne, mauvaise nouvelle … regardez la photo : « pas d’eau »…
Mais nous tentons quand même … Nous arborons notre plus beau sourire, nos chères têtes blondes en appui aux fenêtres du camping-car, et expliquons notre voyage à l’officier de la caserne et notre besoin en eau …
A notre grande surprise, il part immédiatement chercher les tuyaux pour remplir nos réservoirs.
Observez la taille du tuyau … imaginez la pression … et la suite …
C’est la douche pour Manu…
Puis nouvel essai avec un tuyau de diamètre beaucoup plus approprié…
Finalement, l’officier nous propose même de refaire le plein d’eau à sa caserne quand nous repasserons à Gualeguaychu, dans environ 2 mois, à notre retour du Brésil.
Nous voilà partis vers le nord en direction de la réserve naturelle d’Ibera.
Au niveau de Concordia, nous apercevons une camionnette blanche banalisée avec un radar. Quelques centaines de mètres après, la police argentine nous arrête… Ce que nous pensions être un radar était une simple caméra pour vérifier l’éclairage des véhicules, comme l’oblige la loi.
Et nous avions oublié de mettre les codes …. C’est une faute gravissime en Argentine, passible d’une amende de 1633 pesos si on paie immédiatement, ou bien 3266 pesos si paiement différé. Nous sommes plusieurs à devoir payer …
Devant notre surprise sur le montant de l’amende, le policier nous avoue que cette amende représente la moitié de son salaire… Finalement, rien n’y fait, nous devons payer, tout est justifié et fait en bonne et due forme.
Seule consolation : en tant qu’étrangers, si nous sommes de nouveau arrêtés pour défaut d’éclairage, nous n’aurons pas à repayer une amende, sur présentation du justificatif de paiement de cette 1ère amende…
Il nous faudra être vigilant à l’avenir car la police est omniprésente sur les routes (barrages fréquents) et dans les villages en Argentine.
Nous faisons halte en soirée dans la ville de Mercedes.
Le lendemain matin, lors du plein de carburant, le responsable de la station-service, étonné et intéressé par notre voyage, nous confie son email personnel au cas où nous aurions besoin de quoi que ce soit dans la région…
Nous sommes toujours aussi émerveillés par tant de gentillesse…
De Gualeguaychu à Mercedes